MANAGEMENT
Comment gérer une hausse de production visuelle sans saturer vos équipes ?
Lorsqu’on travaille dans une équipe marketing, produit ou communication, il y a des périodes où tout s’emballe. Lancement d’un produit, campagne média, levée de fonds, ou tout simplement un nouveau rythme de publication plus ambitieux. Résultat : les besoins en création de visuels explosent… et l’équipe n’est pas toujours prête à suivre.
Que ce soit un coup de chaud ponctuel ou un tournant stratégique pour votre entreprise, voici comment structurer vos actions, sans perdre en qualité ni en efficacité.
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Identifier si c’est un pic temporaire ou une tendance durable
Analyser la situation rapidement
Avant de foncer tête baissée dans la production, prenez un moment pour comprendre pourquoi la demande explose.
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Quel est le déclencheur ?
Essayez de pointer l’origine précise de cette hausse :
Est-ce lié à une campagne marketing spécifique, à un lancement produit, à une opération commerciale saisonnière (Black Friday, soldes, rentrée…), ou à un changement stratégique (nouveau positionnement, internationalisation, etc.) ?
Comprendre le contexte permet de mieux dimensionner la réponse.
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Est-ce ponctuel ou récurrent ?
Si vous êtes face à un pic ponctuel (campagne urgente, événement exceptionnel, réponse à un appel d’offre), il faudra probablement réagir vite, quitte à externaliser ou allouer des ressources en urgence.
Si en revanche, ce type de demande risque de se répéter (nouvelle stratégie d’acquisition, rythme social media plus soutenu, lancement d’une nouvelle BU), il faut penser scalable, structuré, et plus pérenne.
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Y a-t-il des signaux d’intensification ?
La croissance de votre entreprise s’accélère ? Vous prévoyez une montée en puissance du paid media ? Votre roadmap produit s’étoffe ?
Tous ces éléments sont des signaux faibles que le besoin de visuels ne va pas redescendre de sitôt.
Mieux vaut alors ne pas bricoler, mais mettre en place une solution capable d’absorber la croissance.
👉 En résumé : identifier si c’est un feu de paille ou un nouveau standard vous évitera de prendre de mauvaises décisions en urgence.
Évaluer la capacité de production actuelle : réaliser un mini audit de prod
Avant d’ajouter de la charge, regardez si votre système actuel est capable de suivre et où il bloque.
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Combien de visuels produisez-vous actuellement ?
Faites une estimation claire : combien de visuels votre équipe (ou vos prestataires) produit chaque semaine ?
Ensuite, comparez avec les besoins à venir : combien en faudra-t-il dans les prochaines semaines ou mois ?
Cet écart vous donne tout de suite une idée de la capacité à combler.
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Qui produit les visuels aujourd’hui ? Et dans quelles conditions ?
Est-ce que ce sont des designers en interne, des freelances, une agence ?
Sont-ils spécialisés (motion, social media, print…) ou généralistes ?
Travaillent-ils dans des conditions efficaces ou passent-ils 50% de leur temps à gérer les allers-retours, les briefs incomplets, les validations sans fin ?
C’est un bon moment pour poser un diagnostic réaliste.
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Quels sont les points de friction actuels ?
Très souvent, ce ne sont pas les talents qui manquent, mais les process.
Briefs flous, outils inadaptés, manque de priorisation, circuits de validation trop ongs…
Faites une petite check-list de ces irritants : c’est souvent là que vous pouvez gagner un temps précieux sans recruter personne.
Prioriser les contenus selon les objectifs stratégiques
Quand tout s’accélère, la tentation est grande de vouloir tout produire, tout de suite. Mais face à un volume croissant de demandes, la clé, c’est la priorisation stratégique.
Lier chaque besoin à un objectif business clair
Chaque visuel produit doit servir un objectif précis. Sinon, on consomme des ressources pour du bruit. Posez-vous cette question simple : ce contenu va-t-il servir l’acquisition, la notoriété, l’engagement ou l’image de marque ?
Acquisition : viser la performance
Si votre objectif est d’attirer de nouveaux clients, alors les visuels doivent être taillés pour la performance :
→ Formats publicitaires (Ads, Google Display, YouTube Pre-Roll…)
→ Visuels de landing pages optimisés pour la conversion
→ Emailings avec des visuels clairs, lisibles et CTA bien visibles
Ce sont des contenus qui doivent tester, performer, scaler. Ici, le design suit la data.
Notoriété se rendre visible
Ici, il s’agit de faire connaître la marque, la mission, les valeurs.
→ Posts social media organiques, réguliers et reconnaissables
→ Vidéos branding pour installer une tonalité de marque
→ Visuels de campagne pour les temps forts ou les messages clés
L’enjeu ici, c’est la cohérence : même message, partout, bien habillé.
Engagement : créer l’intéraction
Il ne suffit pas d’être vu, il faut aussi créer du lien.
→ Contenus conversationnels (questions, sondages, formats UGC)
→ Posts interactifs, où les visuels appellent à une réaction ou une action
Ce sont des contenus qui nourrissent la communauté, et qui méritent souvent un design plus léger, mais bien pensé.
Marque / Love Brand : raconter une histoire
Pour installer une image forte et durable, les contenus doivent parfois sortir de la logique purement ROIste.
→ Storytelling visuel, avec des visuels qui racontent une mission, un projet, une équipe
→ Formats émotionnels, capables de toucher, inspirer, marquer
Ces contenus demandent du temps de création, mais ils construisent le capital marque.
Identifier les contenus à ROI rapide
Quand le besoin explose, il faut aussi savoir aller chercher les quick wins : les formats qui rapportent gros, rapidement, avec un bon ratio effort / impact.
Visuel social média récurrents
Les templates réutilisables pour posts LinkedIn, stories Instagram, reels, etc., sont des alliés puissants.
Une fois les bases design posées, vous pouvez les décliner à l’infini, rapidement.
Ce sont des contenus prédictibles, donc facilement scalables.
Ads display ou Meta à fort taux de variation
Les campagnes paid nécessitent beaucoup de variantes visuelles (formats, hooks, angles).
Ici, l’agilité est reine : il faut produire vite, tester, itérer.
Un bon système de production (templates dynamiques, naming clair, organisation des versions) peut multiplier la performance sans multiplier les coûts.
Contenus à fort reach
Certains formats sont connus pour générer une portée organique élevée :
→ Carrousels LinkedIn bien structurés
→ Formats viraux sur TikTok / Reels avec habillage graphique clair
→ Infographies ou visuels data-driven qui invitent au partage
Miser sur ces contenus en priorité peut rapidement faire décoller la visibilité, sans attendre des semaines de production.
Explorer les options de production
Une fois les priorités posées, reste à répondre à la question centrale : qui va produire tout ça ?
Il n’y a pas de réponse unique ! Chaque option a ses avantages et ses limites. L’essentiel, c’est de choisir une organisation adaptée à votre besoin réel : volume, types de visuels, délai et récurrence.

Produire en interne (sans designer)
C’est souvent le premier réflexe quand les besoins augmentent et qu’on n’a pas (encore) de budget pour externaliser ou recruter.
Les équipes marketing ou produit prennent le relais, avec les moyens du bord et quelques bons outils.
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Gain en réactivité immédiate
Quand les chargés de marketing produisent eux-mêmes les visuels, ça supprime les allers-retours :
→ Moins de friction
→ Plus d’autonomie
→ Des contenus créés “à la volée” pour répondre à l’urgence
Pour des stories, des slides, ou des posts social media simples, c’est souvent suffisant. -
Nécessite une stack d’outils légère et efficace
Pour que ça fonctionne sans designer, il faut un environnement simple, rapide, accessible :
→ Canva pour créer à partir de templates (idéal pour les non-designers)
→ Figma si l’équipe a un peu plus de compétences visuelles
→ Notion / Trello pour centraliser les briefs et suivre la prod
→ IA (type ChatGPT, Midjourney, ou remove.bg) pour gagner du temps sur les déclinaisons, les textes ou la retouche basique
👉 L’idée, c’est de transformer une équipe non créa… en une micro-cellule de production agile.
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Temps de formation à prévoir
Même avec les bons outils, un profil non-designer doit apprendre quelques bases :
→ Hiérarchie visuelle
→ Respect des marges
→ Utilisation des couleurs et typos de la charte
Quelques heures de formation ou un système de templates bien pensé peuvent faire une énorme différence. -
Attention à la cohérence visuelle
Le risque, quand chacun produit dans son coin, c’est l’effet “patchwork” :
→ Des visuels qui ne se ressemblent pas
→ Une dilution de la marque
→ Des erreurs de conformité (mauvais logo, typo approximative, etc.)
Ce qui semble “économique” au départ peut vite générer des coûts cachés en image et en temps de reprise.
👉 À utiliser en solution d’appoint, ou comme relais sur des contenus simples à faible enjeu créatif.
Mais dès que le volume ou la complexité augmente, mieux vaut structurer autrement.
Externaliser à un partenaire
Quand le volume dépasse la bande passante de l’interne, ou quand le niveau d’exigence augmente, l’externalisation devient une vraie option.
- Apporte de la capacité, de la qualité, de la conformité et de la rapidité
Un bon partenaire permet de gagner du temps sans perdre en exigence. - Permet de scaler temporairement ou durablement
Selon que vous vivez un pic temporaire ou une transformation durable, vous pouvez ajuster la voilure. - Nécessite un bon cadrage
→ Des briefs clairs
→ Des process fluides
→ Un point de contact unique côté partenaire
Sans ça, même un bon prestataire devient un frein.
Trois types de partenaires selon vos besoins
- Une agence : Idéal si vous cherchez un accompagnement global (stratégie + créa)
✅ Bon niveau de conseil, bonne compréhension stratégique
❌ Mais souvent lente à activer, et peu adaptée à de la production à volume élevé
- Un freelance : Souple, rapide, souvent très disponible, et accès à des profils ultra spécialisés
✅ Parfait pour des besoins ponctuels ou spécifiques
❌ Attention à la dépendance à une seule personne, à la charge mentale côté pilotage, au manque de standardisation quand le volume augmente, aux limites de compétences : un graphiste ne peut pas absorber à lui seul toute la diversité des besoins créatifs.
- Un studio graphique (comme Feazer) : C’est le modèle pensé pour la production à la chaine
✅ Volume, conformité, délais courts, pilotage rigoureux
✅ Idéal pour accompagner les équipes marketing/produit dans la durée, avec une structure qui absorbe les flux sans perte de qualité
❌ Moins adapté si vous cherchez un branding from scratch ou un accompagnement stratégique pur
👉 Le système hybride, c’est le système idéal (surtout pour les équipes en run constant) :
C’est souvent la solution la plus réaliste et la plus efficace : produire en interne les contenus simples et urgents, tout en externalisant les formats plus complexes ou chronophages. Cela permet de garder une certaine souplesse pour absorber les pics de charge, sans sursolliciter les équipes.
C’est ce mix intelligent entre internalisation et externalisation qui permet de rester rapide, cohérent, et de maintenir un bon niveau de qualité — sans sacrifier ni les deadlines, ni la créativité.
Recruter en interne : CDI ou stagiaire
Si la charge de production devient structurelle, le recrutement d’un profil créa en interne devient pertinent.
- Intégration à la culture d’équipe
Le ou la designer comprend vite les contextes produits, le ton, les enjeux.
→ Communication plus fluide, meilleur alignement.
- Disponibilité immédiate une fois onboardé
Une fois formé, c’est une ressource réactive et autonome.
→ Parfait pour travailler en itération continue avec les équipes.
- Renforce l’autonomie marketing sur le long terme
Plus besoin d’attendre un prestataire pour faire un A/B test sur une ad ou ajuster une bannière.
Mais attention à plusieurs points :
- Peu adapté à l’urgence
Le recrutement prend du temps (sourcing, entretiens, onboarding…). Si le besoin est immédiat, ce n’est pas la bonne voie.
- Risque sur les profils mono-spécialistes
Beaucoup de profils sont très bons sur un format (social, print, UX…), mais pas tous terrains.
Il faut identifier dès le début la polyvalence nécessaire.
- Temps de pilotage à prévoir
Même un bon profil a besoin d’un cadre clair, d’une formation à la charte, et d’un système d’organisation.
Et si c’est un stagiaire ?
- Prévoir un encadrement quotidien, surtout les premières semaines
- Ne lui confiez pas de formats critiques (ads, branding, landing…)
Attention au côté chronophage si le profil n’est pas bien sélectionné
👉 À privilégier si le besoin devient structurel, et que vous avez le temps de recruter / former.
Etablir un budget adapté
Accélérer la production, c’est bien. Mais ça ne peut pas se faire sans réfléchir à l’aspect financier.
Même si vous ne partez pas avec une enveloppe dédiée, il est toujours possible d’allouer ou de redéployer des ressources intelligemment à condition d’avoir une approche claire et argumentée.
Allouer ou redéployer intelligemment des ressources
Reprioriser des lignes existantes
Si vous devez absorber un pic de production avec un budget déjà validé, cherchez du côté des lignes budgétaires moins prioritaires à court terme :
→ Réduction d’un événement physique
→ Diminution temporaire de budget paid
→ Optimisation ou mise en pause d’outils sous-utilisés
Ce genre d’ajustement ponctuel permet souvent de libérer quelques milliers d’euros rapidement, sans passer par une validation complexe.
Construire un mini business case si le budget doit être augmenté
Pour convaincre votre DAF (ou votre direction), inutile de faire un business plan de 20 slides. Un argumentaire simple et chiffré suffit.
Voici les trois axes à mettre en avant :
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- Coût de production vs perte de performance si rien n’est fait
Ex : si vous ne sortez pas vos visuels paid dans les temps, vous perdez une opportunité de conversion.
→ Estimez le coût de l’inaction.
- Coût de production vs perte de performance si rien n’est fait
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- ROI estimé
Appuyez-vous sur des chiffres concrets :
→ Reach organique espéré via des carrousels LinkedIn
→ Taux de conversion d’une campagne email visuelle vs texte brut
→ Taux de clic moyen sur des visuels performants en ads
Montrez que le contenu visuel, ce n’est pas juste “joli”, c’est un levier de performance.- Exemple de budget réaliste
Listez quelques postes types :- Création de 8 visuels social media par semaine : 2000 à 3000€ / mois
- 100 Déclinaisons multi-formats pour une campagne paid : 1200 €
- Habillages récurrents (templates, carrousels, newsletters…) : 1500 à 2000€ / mois
- Montrez que le volume + rapidité + qualité peut s’obtenir à un coût maîtrisé, si bien structuré.
- Exemple de budget réaliste
- ROI estimé
Anticiper les coûts cachés :
Ce sont souvent ceux qu’on oublie… et qui plombent la productivité :
→ Temps passé à gérer les allers-retours ou à reformuler les briefs
→ Heures perdues en révisions à cause d’un manque de clarté initial
→ Pertes de qualité = image de marque dégradée = impact long terme
Mettre à jour les fondations graphiques
Quand la production s’intensifie, le moindre flou sur les bases graphiques devient un frein.
Templates introuvables, logos pixelisés, couleurs non conformes, typos manquantes… Résultat : perte de temps, erreurs, et visuels incohérents.
Avant de chercher à produire plus, il faut sécuriser les fondations. C’est souvent un chantier rapide… mais indispensable.
Centraliser et fiabiliser les éléments de base
Un brand kit à jour, accessible, et complet
Assurez-vous que les éléments essentiels sont tous réunis, à jour, et disponibles au même endroit :
→ Logos (toutes versions, tous formats)
→ Palette de couleurs officielle, avec codes hex / CMJN / Pantone
→ Typographies avec fichiers + consignes d’utilisation
→ Templates et gabarits validés pour les formats récurrents (carrousels, stories, slides, emailings, print, ads…)
Bonus : ajoutez un guide d’usage rapide pour que même un non-designer puisse s’y retrouver.
Des règles de déclinaison par canal
Ce qui marche sur Instagram ne marche pas forcément en ads, et encore moins en print.
Formalisez des règles simples pour chaque canal :
→ Social : formats carrés ou verticaux, peu de texte, visuels accrocheurs
→ Paid : contraintes de poids, clarté du message, test A/B ready
→ Print : marges, fond perdu, qualité HD
→ Vidéo : zones de sécurité, surcouches, durée d’apparition des messages
L’objectif : éviter que chaque nouveau brief reparte de zéro.
Un référent interne identifié pour valider les visuels
Sans un responsable identifié (designer, brand manager, ou même CMO sur petites équipes), le circuit de validation devient flou.
→ Trop de personnes impliquées = perte de temps et d’alignement
→ Pas assez de contrôle = risque de non-conformité
Un seul point de validation, clair, qui peut déléguer ou trancher rapidement, c’est le garde-fou de la cohérence graphique.
C’est souvent le premier point bloquant
On croit que le problème vient de la prod, alors qu’en réalité les bases ne sont pas prêtes.
Sans kit à jour ni règles claires, chaque visuel devient un cas particulier, et les délais s’allongent.
👉 Avant d’investir dans plus de moyens, investissez quelques heures dans une remise à plat graphique. C’est un des meilleurs leviers pour accélérer la production sans sacrifier la qualité.
Construire une roadmap de production réaliste
Accroître la production visuelle ne veut pas dire produire dans le chaos. Pour éviter les retards, les frustrations et les contenus bâclés, il faut mettre en place une roadmap de production claire, qui tienne compte du temps réel, des priorités business et des ressources disponibles.
Organiser sa production selon le temps, les priorités et les ressources
Estimer le temps moyen par format
Trop souvent, on sous-estime le temps de création. Résultat : tension sur les délais, ou qualité qui en pâtit.
Voici une base réaliste pour planifier sans stress (en jours ouvrés, validation incluse) :
Visuel statique social média -> 24 à 48h
Carrousel Linkedin -> 2 à 3 jours (15 slides en moyenne)
Motion ads simple (15-30 sec) -> 3 à 5 jours
Ces délais varient selon le niveau de complexité, mais ils donnent une bonne grille de lecture.
Estimer le temps moyen par format
Trop souvent, on sous-estime le temps de création. Résultat : tension sur les délais, ou qualité qui en pâtit.
Voici une base réaliste pour planifier sans stress (en jours ouvrés, validation incluse) :
Visuel statique social média -> 24 à 48h
Carrousel Linkedin -> 2 à 3 jours (15 slides en moyenne)
Motion ads simple (15-30 sec) -> 3 à 5 jours
Ces délais varient selon le niveau de complexité, mais ils donnent une bonne grille de lecture.
Répartir les priorités sur 1, 3 à 6 semaines
Tout ne doit pas être livré pour « hier ». Une bonne pratique : construire des vagues de production par paliers :
→ Semaine 1 : urgences et quick wins
→ Semaines 2–3 : formats planifiés (carrousels, vidéos, campagnes…)
→ Semaines 4–6 : production anticipée pour les gros temps forts à venir
Cela permet de lisser la charge et de mieux utiliser la bande passante disponible (interne ou externe).
Planifier selon la stratégie de contenu
La roadmap graphique doit suivre le calendrier des campagnes, des lancements produit, et des enjeux marketing.
Ce n’est pas un flux créa « à la demande », mais une production coordonnée avec les objectifs business.
Utilisez un outil partagé (Notion, Trello, ClickUp, etc.) pour aligner contenu + design + deadlines + validations.
Intégrer les temps de validation et d’itération
Ce sont les grands oubliés de la planification. Pourtant, ils peuvent doubler les délais si mal anticipés.
→ Prévoir 1 ou 2 boucles de retours par format
→ Identifier qui valide, et sous quel délai
→ Fixer des deadlines fermes pour les retours (sinon tout glisse)
Un bon contenu, ce n’est pas juste une bonne créa. C’est une créa validée à temps.
👉 Une roadmap réaliste, c’est la base pour scaler sans s’épuiser.
Elle vous permet de produire plus, mieux, et dans les bons délais, même en période de rush.
Démarrez avec des briefs simples
Accroître la production visuelle ne veut pas dire produire dans le chaos. Pour éviter les retards, les frustrations et les contenus bâclés, il faut mettre en place une roadmap de production claire, qui tienne compte du temps réel, des priorités business et des ressources disponibles.
Structurer des briefs orientés action
Mettez en place un format standardisé pour ne pas réinventer la roue à chaque demande.
Voici une structure simple et efficace :
- Objectif : que doit accomplir ce visuel ? (ex : générer du clic, annoncer une fonctionnalité, faire réagir…)
- Cible : à qui s’adresse-t-il ? (persona, segment, niveau de connaissance du produit…)
- Message clé : que doit retenir la personne en 3 secondes ?
- Canal : où va-t-il être diffusé ? (Instagram, LinkedIn, email, paid, print…)
- Format attendu : dimensions, version statique / animée, nombre de déclinaisons
- Deadline : date de livraison + deadline de validation
Inspirations visuelles (optionnel) : quelques exemples, même imparfaits, pour guider la direction créa
- Démarrer par des visuels rapides à produire avec impact fort
Ne commencez pas par les formats les plus chronophages. Au contraire :
→ Priorisez les visuels à fort impact / faible complexité : - Posts social media visuels
- Variantes d’ads
- Visuels newsletter ou blog
Ces contenus permettent d’itérer rapidement, de valider les process, et de prendre la température sur l’organisation. - Avoir un management de proximité pour la montée en compétence
Si la production est faite en interne (par des profils non designers, stagiaires, ou juniors), l’accompagnement est clé.
→ Vérifiez que les briefs sont bien compris
→ Aidez à arbitrer entre qualité et rapidité
→ Donnez du feedback régulier, mais structuré
Ce suivi peut se faire sans y passer des heures, l’idée est de créer un cadre clair et bienveillant, qui monte en puissance semaine après semaine.
Prévoir un process de feedback
Évitez les réunions pour tout valider : centralisez les retours là où on produit.
→ Commentaires directement dans Figma
→ Loom pour expliquer un retour en 2 minutes
→ Checklists de validation pour garder de la rigueur
Plus votre process est fluide, plus vous pourrez produire vite… sans perdre en qualité.
👉 Un brief clair, c’est 50 % du boulot de fait. Et plus les briefs sont bons, plus votre système de production devient performant.
Renforcez le pilotage opérationnel
Même avec les meilleurs outils, une bonne roadmap et des templates bien ficelés, le vrai levier de fluidité, c’est le pilotage.
Sans un point de contact clair pour cadrer, prioriser et faire avancer les choses, la production visuelle devient vite un chaos organisé.
Garantir la fluidité avec un chef de projet dédié
Un bon chef de projet design, c’est le chef d’orchestre de votre machine de production. Il ne produit pas les visuels, mais il garantit que tout le monde joue la bonne partition, au bon moment.
Voici les missions clés :
- Cadrer les demandes, arbitrer les urgences, prioriser les formats
→ Il transforme des demandes floues en briefs clairs
→ Il fait le tri entre l’urgent et l’important
→ Il répartit les tâches selon les ressources disponibles et les deadlines réelles - S’assurer que les visuels sont conformes, dans les délais, cohérents
→ Il connaît la charte et sait dire non à un livrable hors-cadre
→ Il suit les plannings, relance si besoin, et valide dans les temps
→ Il garantit une production fluide, sans micro-gestion côté marketing - Réduire les frictions entre marketing, produit et créa
→ Il parle les deux langues : business et design
→ Il évite les malentendus, les rebriefs, les pertes de temps
→ Il centralise les échanges, organise les retours, aligne les attentes
C’est exactement le rôle des chefs de projet Feazer dans les missions client.
Chez nous, chaque projet est encadré par un chef de projet dédié, qui :
- Comprend vos enjeux marketing et vos deadlines
- S’assure que les briefs sont clairs, complets, et exploitables
- Suit la production au quotidien et garantit la conformité visuelle
- Est votre interlocuteur unique, réactif, structuré, et orienté solution
Conclusion : s’organiser avant de produire
Quand la demande en visuels explose, le pire réflexe, c’est de foncer sans structure.
Le bon réflexe : analyser, prioriser, organiser, puis produire.
En interne ou avec des partenaires, ce qui fait la différence, c’est la clarté des briefs, la qualité du pilotage, et la cohérence graphique.
Pas besoin de tout réinventer : avec une bonne stack, des templates solides et un chef de projet qui tient la barre, vous pouvez produire plus, plus vite, sans sacrifier la qualité.
Et si vous avez besoin d’un renfort structuré, Feazer est là pour ça.
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Feazer aide toutes les entreprises à préserver leur ressource la plus précieuse : leur temps.
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